Séjournant à Goma dans la province depuis le début de la semaine, le président de la république Félix Tshisekedi a discuté avec la presse locale ce jeudi 8 octobre. Au cours de cet échange, il a imploré l’indulgence des provinces au sujet de la rétrocession.
Répondant à la question d’une consœur au sujet de la rétrocession des recettes des provinces, le président de la république demande plus de compréhension et d’indulgence. Face à cette épineuse et éternelle question de la rétrocession des 40% des recettes réalisées par les provinces, Félix justifie ce manquement par la situation sanitaire dominée par la pandémie du Coronavirus et la maladie à virus Ebola.
« C’est dans toutes les provinces où je vais qu’il y a, malheureusement, cette gangrène. Je voudrais vous dire qu’il faudrait un petit peu quand même d’indulgence, parce que vous connaissez quand même l’état plus ou moins de notre économie qui n’est pas très bon. Et surtout maintenant avec la pandémie qui nous frappe, qui n’est pas encore terminée, les recettes ont été encore plus difficiles. Et donc leur répartition, bien entendu pose problème. Mais je suis tout à fait conscient de ces difficultés-là », a expliqué Félix Tshisekedi.
Devant les effets de la Covid-19, d’Ebola et d’autres problèmes humanitaires, le Chef de l’Etat a dû prend des décisions en portant son choix sur les situations urgentes et prioritaires.
« C’est simplement une question de choix et de priorité à un certain moment auquel vous devez faire face. Je vous ai parlé de la Covdi-19 mais nous dans notre malheur nous en avons encore un autre, frappés de nouveau par Ebola. Il y avait çà et là des problèmes humanitaires, des drames humanitaires. On a eu des problèmes qui ont mis en mal notre économie et tout le reste en a pâti », a-t-il poursuivi.
Pour conclure sur cette question, Félix Tshisekedi a dit ne pas toujours recevoir chaque mois. « Vous savez, même moi qui suis président de la république, je ne reçois pas toujours mes revenus non plus. Mais je ne m’en plains pas, je comprends parce que nous sommes dans une situation exceptionnelle ».
Par Eddy Kazadi