Après des mois d’attente, la France lance enfin les enchères pour l’attribution de ses premières fréquences 5G aux entreprises de télécommunications. Initialement prévues pour le mois d’Avril, elles ont été repoussées à cause du Coronavirus.
Cette bataille va mettre aux prises les principaux opérateurs télécoms de ce pays : Orange, SFR, Bouygues Telecoms et Free. Pour donner les mêmes chances à tout le monde, l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) qui encadre les enchères a fixé un prix de réserve de 70 millions d’euros par bloc. Aucun opérateur ne pourra acquérir plus de 100 MHZ.
Cette opération va porter sur 11 blocs de 10 MHz de fréquences.
En somme, le gouvernement français espère empocher au moins 2,17 milliards d’euros au cours de cette opération d’attribution de fréquences aux enchères.
Une autre opération des enchères, celle relative au positionnement, va permettre à l’Etat français de s’assurer un autre paquet. Cette enchère de positionnement détermine la place que va occuper chacun des opérateurs, soit le centre soit l’extrémité de la bande.
La technologie 5G est au cœur d’une grande polémique en France. Les partis politiques et organisations non gouvernementales écologistes se questionnent sur la nécessité de basculer vers la 5G pour leur société, avec tous les risques possibles sur la santé. En dépit de leur demande de moratoire, le gouvernement français déjà en retard par rapport à certains pays d’Europe maintient son cap.
Notons que c’est vers la fin de cette année que les services commerciaux relatifs à la nouvelle technologie 5G seront lancés dans quelques villes.
Par Eddy Kazadi